06 - Le Saint Curé d'Ars , Le Saint Curé d’Ars (1786-1859) de son nom Jean-Marie Vianney, d’ Ars-sur-Formans (Ain), réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Il se laisse saisir par la miséricorde de Dieu. Il restaure et embellit son église, fonde un orphelinat et prend soin des plus pauvres. Sa réputation de confesseur lui attire de nombreux pèlerins venant chercher auprès de lui le pardon de Dieu et la paix du cœur. On le voit célébrant une messe.
Né le 8 mai 1786 à Dardilly, près de Lyon, dans une famille de cultivateurs, Jean-Marie Vianney connaît une enfance marquée par la ferveur et l’amour de ses parents.
Il se confesse pour la première fois au pied de la grande horloge, dans la salle commune de la maison natale, et non pas dans l’église du village, et il recevra en 1794, l’absolution d’un prêtre clandestin (en 1794, la Révolution fait rage dans le Lyonnais et les cloches se taisent).
Deux ans plus tard, il fait sa première communion dans une grange, lors d’une messe clandestine, célébrée par un prêtre réfractaire. A 17 ans, il choisit de répondre à l’appel de Dieu : « Je voudrais gagner des âmes au Bon Dieu », dira-t-il à sa mère, Marie Béluze. Mais son père s’oppose pendant deux ans à ce projet, car les bras manquent à la maison paternelle.
Il commence à 20 ans à se préparer au sacerdoce auprès de l’abbé Balley, Curé d’Écully.
Il est obligé de devenir déserteur lorsqu’il est appelé à entrer dans l’armée pour aller combattre pendant la guerre en Espagne. Mais l’Abbé Balley saura l’aider pendant ces années d’épreuves. Ordonné prêtre en 1815, il est d’abord vicaire à Écully.
En 1818, il est envoyé à Ars. Là, il réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Il se sent pauvre devant la mission à accomplir, mais il se laisse saisir par la miséricorde de Dieu. Il restaure et embellit son église, fonde un orphelinat : "La Providence" et prend soin des plus pauvres.
Très rapidement, sa réputation de confesseur lui attire de nombreux pèlerins venant chercher auprès de lui le pardon de Dieu et la paix du cœur. Prêtre se consumant d’amour devant le Saint-Sacrement, tout donné à Dieu, à ses paroissiens et aux pèlerins, il meurt le 4 août 1859, après s’être livré jusqu’au bout de l’Amour.
Sa pauvreté n’était pas feinte. Il savait qu’il mourrait un jour comme "prisonnier du confessionnal".
Béatifié le 8 janvier 1905, il est déclaré la même année, “patron des prêtres de France”. Canonisé en 1925 par Pie XI (la même année que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus), il sera proclamé en 1929 “patron de tous les Curés de l’univers”. Le Pape Jean-Paul II est venu à Ars en 1986.